« Faire le point des réalisations, apprécier les résultats au regard des contraintes et dégager les principales orientations pour la période restante du projet, discuter et partager avec les utilisateurs finaux des méthodologies élaborées, et diffuser les résultats dans les localités concernées ». Voilà, entre autres, les objectifs visés par la Conférence internationale sur la Co-création d’une gestion innovante des ressources forestières combinant les méthodes écologiques et les connaissances autochtones (COMECA), organisée les 10 et 11 octobre dans la capitale du Cameroun.

Un projet fruit de la coopération entre le Cameroun, représenté par le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MINRESI), et le Japon.

D’après les organisateurs, au cours de cette activité coprésidée par le MINRESI et l’Agence de coopération japonaise (JICA), il est attendu que : « les principaux résultats acquis soient présentés et discutés avec le grand public ; des consensus sur les options prioritaires les mieux adaptées au contexte du projet soient dégagés ; des recommandations et avis d’experts soient formulées ; les recommandations et avis des bénéficiaires du projet soient recueillies ; et des pistes d’élaboration de nouveaux projets soient mises en exergue ».

Sont attendus, à cette occasion, des chercheurs et étudiants ayant participé à l’implémentation du projet, les responsables et techniciens du ministère des Forêts et de la Faune (MINFOF), des ONG et bailleurs de fonds, les représentants des populations autochtones ayant travaillé avec l’équipe du projet ; des experts internationaux et des responsables des ministères sectoriels.

Pour rappel, ce projet porté par l’Institut de recherche agricole pour le Développement (IRAD) que dirige le Dr Noé Woin et l’Université de Kyoto (Japon), avec le financement de la JICA à travers le programme Science and Technology Research Partnership for Sustainable Development Program (STATREPS) vise, comme son nom l’indique, à développer un système innovant de gestion efficace des ressources forestières. Ce projet est mené en partenariat entre la population locale volontaire, les chercheurs et enseignants chercheurs de l’IRAD, des Universités de Yaoundé 1, Douala, Dschang et de Kyoto, en adéquation avec la règlementation au sein des organismes de conservation.