«Armand Claude Abanda est un Camerounais proactif, créatif, performant dans le domaine des arts et de la culture, plus particulièrement», reconnaît le MINAC recevant le lauréat du Prix d’excellence FILIGA pour l’éducation en Afrique
- par Pierre Amougou
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- 2022-08-07 23:22:59
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- Réseau francophone de l'Innovation
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Reçu en audience pour la présentation du précieux Prix d’excellence pour l’éducation en Afrique décroché lors de la 1ère édition du Festival international du livre gabonais et des arts (FILIGA), le 28 mai 2022 à Libreville, l’auteur du roman ‘’Fils de Prélat’’, Armand Claude Abanda, a été célébré par le gouvernement du Cameroun, à travers le ministre des Arts et de la Culture (MINAC), Pierre Ismaël Bidoung Mpkatt, le 03 août à Yaoundé.
En effet, tel un enfant prodige, l’écrivain qui fait honneur au Cameroun à l’international a été solennellement félicité par le MINAC, au cours d’une audience à lui accordée à la Salle de convivialité du Musée national de Yaoundé. Ce d’autant plus M. Abanda avait dédié ce couronnement au système éducatif du Cameroun. «Comme toute œuvre artistique, ce roman mérite d’être célébré et présenté comme une référence…», a, de vive voix, exprimé Pierre Ismaël Bidoung Mpkatt. L’ancien ministre des Sports et de l’Éducation physique est allé puiser au plus profond du répertoire des déterminants pour qualifier à sa juste valeur son hôte du jour de «Camerounais proactif, créatif, performant dans le domaine des arts et de la culture plus particulièrement». Une reconnaissance méritée pour le récit de ce livre qui présente des noms, expressions et des marques spécifiquement camerounais.
«Je suis très ému par cet accueil du MINAC qui met en valeur les ouvrages camerounais qui portent haut le flambeau de notre pays. Ma présence ici fait de moi un de nombreux éléments qui peuvent apporter une contribution à la culture camerounaise… », a laissé jovialement entendre Armand Claude Abanda.
Et pour plonger de nombreux Camerounais à la lecture de de l’ouvrage qui aborde des thèmes aussi actuels tels que la paternité des hommes d’église, la maternité précoce et ses corollaires, la délinquance juvénile, l’auteur a fait don de son chef-d’œuvre au bénéfice de la bibliothèque de la Centrale de lecture publique de Yaoundé. Il est à relever que cet ouvrage est au programme scolaire au Gabon depuis quatre ans et en cours de la même visibilité au Congo-Brazzaville.
De la culture à l’éducation des populations, il n’y a qu’un pas franchi par l’écrivain camerounais. La preuve, depuis plusieurs décennies déjà, le Représentant résident de l’Institut africain d’informatique (IAI) du Cameroun/Centre d’excellence technologique Paul Biya ne ménage aucun effort pour arrimer les enfants, jeunes et femmes du Cameroun aux technologies de l’information et de la communication (TIC).
Dans ce parcours du combattant, il est fait état aujourd’hui de plus de 5 000 ingénieurs de travaux informatiques (options Systèmes et réseaux, Génie logiciel et Software engineering) mis sur le marché du travail par l’IAI-Cameroun. Et surtout de 103.350 femmes formées aux TIC, dans le cadre du projet "Opération 100.000 femmes" et près de 500 000 jeunes, femmes et enfants, dans le cadre de l'opération un ‘’Million de Jeunes, d’Enfants et de Femmes’’ (MIJEF) arrimés aux TIC à l’horizon 2035, à mi-parcours. Des plateformes citoyennes parrainées par la première Dame du Cameroun, Chantal Biya.
Dans sa pugnacité et clairvoyance, en vue de promouvoir les études supérieures dans la zone CEMAC, Armand Claude Abanda a mis sur pied le Forum des universités et grandes écoles professionnelles en Afrique (FUGEPAC) dont il est Président exécutif. Une plateforme qui a pour objectif de faire connaître les offres de formations dans la sous-région.
Des faits d’armes pour l’excellence culturelle et numérique qui lui ont valu non seulement des prix mais aussi des médailles d’honneur aux plans national et international. Entre autres : Officier de l’ordre de la valeur camerounais, Chevalier de l’ordre de la valeur camerounais, Chevalier du mérite gabonais, 3 Médailles camerounaises du travail (argent, vermeil et or) et une Médaille gabonaise du travail.